L'homme et le Bollenberg à travers le temps.
Son impact s'est exercé par deux biais complémentaires : la
variation des surfaces cultivées et les modifications de la pelouse
et de la forêt.
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Paléolithique, aucune culture.
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A partir du néolithique, culture sur brûlis et pacages.
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L'action ira en s'amplifiant, surtout avec les Gaulois et les Gallo-romains
(présence de villas sur le bollenberg); Le bollenberg est d'autre
part colline sacrée.
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Grandes invasions : retour à l'état sauvage.
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Sous l'impulsion des Mérovingiens, puis des Carolingiens, la
vigne reprend ses droits. Le pacage élargit le domaine de la pelouse
au détriment de la forêt.
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11° siècle : forte pression démographique. Le Bollenberg
voit ses surfaces incultes se réduire (Contestation entre Orschwihr
et Rouffach au 16° siècle pour les droits de pacage)
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Guerre de trente ans : retour aux friches. Les gens n'osent plus cultiver
par crainte des pillards.
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Lente reprise des cultures au 18° siècle.
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Révolution : suppression des propriétés de l'église,
vente des biens nationaux, parcellisation d'où accroissement des
bords interparcellaires incultes.
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Maladies du vignoble avec pour conséquence
le développement de la lande et de la forêt.
Pour les générations futures, il est impératif d'économiser
ce qui reste de secteurs naturels. Il faut maintenir les espaces boisés
de la plaine et respecter la continuité naturelle entre ces différents
milieux et le long des cours d'eaux.